« Un autre monde est possible ». Cette citation de Paul Eluard ne cessera de jeter l’espérance dans les esprits au moment où tout semble s’écrouler. Après COVID 19 et ses récessions économiques, le monde ne disparaitra pas certes, mais quel monde va-t-on laisser aux générations futures? Mieux quel modèle sociétal d’existence au plan économique, environnemental culturel et social ? Aujourd’hui le monde pleur et a le masque au visage. Du cache-nez rendu obligatoire, signe patent d’un air pollué, d’un environnement souillé qui risque de durer pour longtemps. Les grandes entreprises et multinationales rentrent en récession et certaines ont cessé de tourner. Tous les gouvernements du monde presque sortent des milliards des tiroirs d’Etat pour soutenir l’inactivité de la population confinée sans que les peuples ne l’exigent. Plus de 100 000 morts en quelques semaines de par le monde. Et pourtant, les cris d’alarme n’avaient jamais cessé depuis des décennies, des appels de fonds toujours lancés pour soutenir les atténuations et adaptations aux changements climatiques, des appels aux changements de comportements à travers les ONG et groupes de scientifiques pour une prise de conscience collective et individuelle sur les changements climatiques. Mais hélas, pas de véritable réponse à la mesure des appels. Que des parodies de décisions qui n’ont jamais été mises en application, des promesses de mobilisation de fonds non tenues. Tout semble faire croire que le model sociétal auquel on est habitué avec une surexploitation des ressources naturelles, l’industrialisation et l’urbanisation rapide, la domination de certaines races sur d’autres par le levier économique et technologique, la puissance militaire, l’exploitation et la consommation sans limite de la biodiversité, la pollution au nom de la croissance et du développement, est le meilleur modèle et que nul ne devrait le remettre en cause. Et voilà le monde entier devant le fait accompli. Comme quoi « les conséquences corrigent mieux que les conseils » dira l’adage populaire. Certes, tout n’est pas noir mais un petit virus a tout déconstruit. La reprise va s’opérer mais sur quelle base ? Sur quel modèle de société pour les générations futures dans cette ère de changements climatiques? I – HISTOIRE DE COVID 19 Un nom vient d’être gravé dans l’histoire de l’humanité, celui de Li Wenliang3, jeune médecin ophtalmologue de 34 ans à WUHAN. En sonnant l’alerte le 30 décembre 2019, le jeune médecin devrait être le sauveur de ce drame du siècle, mais malheureusement par manque de discernement, les politiques chinois l’avaient mis en prison avant de le relâcher quelques jours plus tard et le voir mourir de la maladie à coronavirus pour laquelle il sonnait l’alerte. L’organisation mondiale de la santé OMS ne confirmera l’existence du virus que le 7 janvier 2020. « Nous sommes profondément attristés par la mort du docteur Li Wenliang. Nous devons tous rendre hommage à son travail sur le 2019n-CoV », a déclaré le directeur des programmes d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, à l’annonce de sa mort. Triste fin pour un jeune éclairé auprès des leaders qui tiennent plus aux préjugés plutôt qu’à l’analyse du factuel. CoronaVirus Disease 2019 en abrégé Covid 194 est un virus mortel hautement contagieux qui est apparu en chine précisément à WUHAN en Novembre 2019. Ce virus est à l’origine d’une épidémie déclenchée avec des milliers de morts avant de se répandre en Europe, en Amérique et en Afrique et requalifiée de pandémie par l’organisation mondiale de la santé OMS. La maladie est caractérisée par une toux sèche, une fièvre, une élévation de température et une pneumonie, difficulté respiratoire. Jusqu’à ce 10 AVRIL 2020, coronavirus est responsable de 100 mille morts dans le monde, et a mis à mal tous les systèmes sanitaires et toute l’économie mondiale. Mais la communauté scientifique n’a jusqu’à ce jour décelé l’origine réelle de Covid 19. Si pour le commun des mortels, cette origine serait spirituelle et serait le signe de la colère de Dieu pour nos fautes et péchés graves, la communauté des médecins et chercheurs scientifiques n’ont cessé de remuer les centaines de laboratoires à travers le monde pour cerner son origine, sa structure, les vecteurs de sa propagation, sa période d’incubation tantôt 14 jours, tantôt 20 jours ; ses effets, vaccins et sérums pouvant le nuire. Aujourd’hui les scientifiques de pointe ont réussi à révéler le génome du virus SARS-coV-2, mais l’incertitude plane toujours sur beaucoup de paramètres réels du virus. Une première hypothèse avait affirmé une origine artificielle issue des laboratoires. Certains vont même penser à une thèse criminelle involontaire due aux effets nocifs de la technologie 5G5, un accident technologique sur les cellules humaines. Une thèse qu’il faut bien creuser même si les recherches de ‘’Scripps institute’’ aux Etats Unis ont finalement réfuté toute hypothèse artificielle pour l’orienter vers une thèse plutôt naturelle sur la base de la séquence génomique du virus. Dans cette thèse naturaliste plus plausible, covid 19 serait issu d’une mutation du covid d’origine animale à un virus humain. La chauve-souris et le serpent seraient la première source du virus avec une virulence pathogène en passant par un autre hôte intermédiaire avant de contaminer l’espèce humaine. Le Pangolin6 un animal hautement commercialisé en Europe pour sa peau est la deuxième source de mutation du covid 19 vers l’espèce humaine. Ces animaux cités par les scientifiques sont physiologiquement des sources bénignes du coronavirus d’origine animale.i7 S’il est incertain de préciser cette source, il est tout au moins clair que le manque d’intérêt à la préservation de la biodiversité animale dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques serait la cause de l’expansion de cette pandémie. II – COVID 19, UNE FORTE ALERTE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES Certes des épidémies ont eu lieu dans l’histoire du monde et ont fait beaucoup de victimes. Selon l’histoire, elles sont presque demeurées régionale même si on a pu déceler des milliers de morts. Avec les 100.000 morts de coronavirus, l’alerte est internationale et les mesures de riposte, mieux de l’adaptation sont observées dans tous les recoins du globe. Ces mesures d’adaptation qui sont des